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Le Joyeux Rebelle
8 février 2010

Les larmes du drapeau

Place du Capitole à Toulouse, le 18 novembre 2009: des hordes d'Algériens (pardon, de Français d'origine algérienne) prennent prétexte d'un match de football de leur pays (pardon, de leur pays d'origine) pour arracher le drapeau tricolore, le brûler et le remplacer par leur torchon croissanté. Les autorités interdisent à la police d'intervenir pour ne pas "créer de désordre"... Si je parlais ici en tant que Joyeux Rebelle, ce n'est pas ma plume que je saisirais mais une arme de guerre. Pour ne pas "créer de désordre", je laisserai le drapeau exprimer lui-même son amertume de n'être plus défendu sur son propre sol...

Les larmes du drapeau

 

J’ai longuement flotté sur les champs de bataille,

Résistant bravement aux coups de la mitraille ;

Maintes fois ma voilure épongea dans le vent

Le sang des soldats morts, les pleurs des survivants.

Au sommet du pays je dressais mes couleurs,

Témoignage vibrant de la Foi, de l’Honneur.

Les anciens devant moi soulevaient leur chapeau,

Qu’y a-t-il de plus beau que l’amour d’un drapeau ?

Mais la honte survint par un soir gris d’hiver :

Ma hampe fut brisée par des mains étrangères.

Lacérés, mes beaux plis sanglotaient en silence

En voyant que ces doigts s’attaquaient à la France.

Devant la foule haineuse, on me jeta à terre.

Un instant je pensai : « nous sommes donc en guerre ! »

Mais en guerre un étendard a ses défenseurs,

Ici nul n’accourut pour calmer ma douleur !

Les uniformes bleus trépignaient de colère,

Mais leur chef, tout là-haut, préservant sa carrière,

Me laissa sans mot dire aux mains de mes bourreaux :

Je mourus sans qu’une arme quitte son fourreau.

Ce soir je regrettai de porter ces couleurs,

Car une part de la France est morte dans mes pleurs.

Quand mon pays me laisse ainsi succomber, seul,

Je ne suis plus drapeau, mais je deviens linceul…

 

 

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Commentaires
V
Un immense bravo d'un artiste compositeur, patriote et grand amateur de syntaxe. Un poème aussi poignant que beau. Continuez !
P
gwen,<br /> <br /> Je réponds tardivement à votre question. Qu'est-ce que je fais.<br /> <br /> j'agis avec <br /> <br /> http://www.resistancerepublicaine.eu/ et je vous invite à la manifestation du 22 juin,<br /> <br /> j'écris beaucoup pour dénoncer l'agression permanente de l'islam.<br /> <br /> Je vote FN, car c'est pour le moment la meilleure alternative.<br /> <br /> et encore d'autres actions<br /> <br /> et vous????<br /> <br /> :-)))))<br /> <br /> cdt<br /> <br /> Phil
P
j'ai fait mon service militaire sous les drapeaux de la république et fier de l'avoir fait. Pour le respect de tous ceux qui ont défendu la France et les valeurs de la démocratie, c'est un minimum que d'en défendre son drapeau.<br /> <br /> Nos dirigeants sont trop mous, on a peur toujours et toujours des remous, mais il faut bien annoncer la couleur de certaines valeurs qui disparaissent au fil du temps. Bravo pour votre réflexion même si certains le trouvent trop dur.
P
Si je ne suis pas patriote alors je me demande qui l'est,si vous aviez idée de mon passé vous le comprendriez, désormais vu votre discourt et ce qu'il sous entend se sera NO COMMENT!!!vous me faites pitiè.
G
Phil, j'ai bien compris à quel camp vous apparteniez, inutile d'en arriver aux calomnies et aux caricatures habituelles, ça ne me fera pas taire.<br /> <br /> Avant qu'il ne nous soit imposé une république éclairée, la France était sans doute plongée dans le noir, ce qui ne l'a pas empêchée de bâtir de magnifiques cathédrales que la république n'a pas su égaler. <br /> <br /> En tout cas, si la défense de la France éternelle vous trouble et vous effraie, c'est qu'il vous manque probablement la fibre patriotique. La France ça n'est pas que les Lumières, sachez-le.
Le Joyeux Rebelle
  • Parce qu’en ces temps durs il nous faut plaisanter, Parce que l’âme vile n’aime point qu’on rie d’elle, Parce qu’enfin du cœur l’humour est la santé, Dieu voulut que naquît notre joyeux rebelle.
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